Depuis maintenant quelques mois un nouveau magazine est dispo (vous voyez ici en photo le numéro 2): Geek Magazine



Comme la définition du geek, le magazine est un fourre-tout de tout ce qui fait la culture geek: séries SF, films gores, dessins animés (avec comme exemple les Simpsons en couverture), animés, figurines, jeux, etc…
Le magazine est plutôt bien fait, intéressant, les sujets sont le plus souvent bien traités (si les sujets nous/vous intéressent) tout en restant plus ou moins grand public. Ce magazine ne se concentre pas sur les no-life, mais plutôt ce que j’appellerais la “culture geek”, ou l’appropriation d’éléments de culture populaires par des passionnés psychopathes.

Sympa à lire, un signe de plus que les geeks sont en train de conquérir la planète (ou phénomène de mode mercantile, au choix)

Voilà un truc intéressant, passage de la version électronique à la version papier…
Depuis maintenant quelques années, je suis avec passion Make un magazine américain et son blog sur tout ce qui touche au DIY (Do It Yoursef – Fait le toi même en frenchy) avec des tutos, des projets barjots de passionnés, grande source d’inspiration pour certains épisodes ou futurs projets de LaGrotteDuBarbu…

Il y a de cela quelques semaines j’ai décidé de sauter le pas et de passer du stade de consommateur vampire (ou leecher, je pique tout et je file rien) à celui de consommateur-payeur en m’abonnant au magazine papier. Cela faisait tellement de temps que je suivait ce magazine que cela me semblait normal.



Version électronique + papier = super bonne idée
Comptez en gros 50 dollars pour 4 numéros… mais surtout un concept intéressant pour le même prix, vous profitez de la version papier envoyée par la poste, mais aussi de la version électronique, histoire de feuilleter le magazine de façon virtuelle en attendant l’arrivée du magazine dans votre boîte aux lettres. Super bonne idée, surtout quand on compte les deux semaines environ de shipping entre les Etats-Unis et la France.
La grosse différence reste le plaisir de feuilleter ce genre de magazine (qui n’a malheureusement pas son équivalent en France) confortablement affalé dans la canapé, sans le laptop sur les genoux…

Un magazine démentiel
Je ne saurais trop vous conseiller d’aller y jeter un coup d’oeil, surtout si comme moi vous êtes un über geek passionné de tout ce qui touche aux technologies, mais surtout tout ce qui touche des projets plus ou moins abordables pour des amateurs plus ou moins éclairés. Des projets plus ou moins difficiles, des témoignages et pas beaucoup de pubs, des articles bien écrits… certes c’est en anglais (à quand un équivalent en français??)

Le numéro en photo est le numéro 18 sur les façons d’améliorer votre maison avec pleins de projets rigolos (un composte à ver, twitter votre consommation de façon automatique, un échangeur de chaleur, garduino: jardiner avec un arduino, etc.) et le numéro 19 spécial robots est en route…

Comme vous devez le savoir, depuis quelques semaines je me tâtes sur mon avenir professionnel… tout me pousses plus ou moins à tenter l’aventure freelance, même si il me reste quelques réticences. J’ai donc décidé de pas me la jouer barbare et de me documenter, et j’ai acheté “S”installer à son compte” dans la collection Les guides du freelance aux éditions Eyrolles (25€)

A la mode
Je suis donc allé à la Fnac pour jeter un oeil aux livres disponibles sur le sujet… et là surprise. Une bonne cinquantaine d’ouvrages sur les indépendants qui traitent de problème variés (lancement, enregistrement, risques, obligations, comptabilité, trouver des clients, etc.) qui se battent à coup de titres racoleurs et ravageurs pour gagner votre attention.
Sujet donc complètement à la mode, les grandes entreprises comme le connaissaient nos parents étant en voie de liquéfaction (plus personne ne peut/veut rester 30 ans dans une boite comme la génération précédente), ou encore avec le nouveau statut d’auto-entrepreneur.

Plutôt complet mais ne répond que partiellement à mes questions
Le livre est plutôt complet et couvre 75% environ de mes questions métaphysiques sur le passage en indépendant.
La structure du livre est bien faite puisqu’elle prend le processus de passage en indépendant dans l’ordre:
– se mettre à son compte
– combien ça coûte?
– la protection sociale
– les assurrances proffesionnelles
– les clients
– votre formation
– la vie au quotidien
– l’avenir
Les informations sont plutôt pertinentes, même si un pan (plutôt important en terme de pages) entier du livre ne m’intéresse pas pour l’instant (la partie client-formation, puisque mes questions sont sur le passage en free et les conséquences que ça a)

Le livre est plutôt bien fait, un peu blablateux à mon goût, j’aurais préféré quelque chose de plus direct et concis et surtout je trouves les annexes (textes de loi, adresses, tableaux comparatifs, etc…) un peu justes.
Globalement le livre m’a permis de me faire une vague idée de ce qui m’attends si je mets en freelance en terme fiscal, administratif et comptable… ça vaut bien la vingtaine d’euros que j’ai payé, mais je m’attendais à des informations plus pratiques, plus terre à terre, des exemples plus précis ou plus adaptés à mon secteur.
A quand un livre (ou e-book que je payerais avec joie) sur le passage en free pour les TravailleursDuWeb?

[Photo piquée ici… oui je suis très flickr en ce moment pour les illustrations…]

Le web est toujours en mouvement: nouvelles technos, nouveaux concepts… et la nécessité pour tous les Travailleurs Du Web de se former le plus rapidement à ces changements.
Mais comment se former et “rentrer” dans une nouvelle techno?

1. Site officiel
C’est le premier pas vers l’apprentissage, essayer de découvrir ce qui se passe derrière tel ou tel terme obscur, quels sont les avantages ou inconvénients de passer à cette techno… qu’est ce que cela va impliquer.
Un tour aussi sur certains forums et blogs vous permettra aussi de mieux cerner les tenants et aboutissants.

2. Doc officielle en ligne
Cela donne une bonne idée du contenu de la techno en question, mais aussi certains éléments de réponse, comme la taille de la communauté (pour les contributions), la volonté de documenter correctement le projet, etc… ce n’est pas juste une review de fonction, mais aussi un oeil un peu plus précis au monde dans lequel vous rentrez.

3. SandBox
Ouvrez votre propre bac à sable et faites mumuse avec votre nouveau jouet, que ce soit en local ou sur votre serveur en ligne, prenez les exemples ou tutorials donnés, puis écartez vous en au fur et à mesure (vous pouvez aussi refaire quelque chose déjà fait via une autre techno pour pouvoir avoir un bon point de comparaison).
Même en ayant lu toute la doc officielle, rien n’est aussi formateur que de mettre les mains directement dans la crotte (c’est certes moins académique mais beaucoup plus rapide)

4. Livres
Après avoir joué un peu et mis en application, vous allez certainement ressentir le besoin de parfaire vos connaissances et de combler certaines lacunes de bases dans cette nouvelle technologie. Si par chance vous arrivez à trouver un livre intéressant sur le sujet, oh joie… cela vous permettra de mettre quelques fondations et balayer certaines imprécisions sur votre nouvelle techno.
Cela vous servira aussi de livre de référence en cas de questionnement philosophique profond (pour un problème précis, la doc en ligne, les forums ou wiki sont toujours une source plus simple à utiliser).

Voilà donc ma méthode: périmètre, jouer avec et consolider…
Et vous?

Ca fait la une de A nous Paris (un magazine gratos dispo dans le métro paisien): Le Geek c’est chic!
Avec presque 6 pages (dont une interview du créateur du NabazTag), on retrouve certes les poncifs habituels (grosses lunettes, boutons sur le nez, etc…) mais cela prouve une fois de plus que la roue a définitivement tournée (la vraie Revenge Of The Nerds en quelque sorte).

Pas grand chose de nouveau dans ces six pages, principalement une redite de ce que vous devez déjà savoir… rigolo, parfois crétin, ils y parlent des millionnaires/milliardaires, des accros aux jeux, de la poussée geek à Hollywood, mais pas encore des TravailleursDuWeb (vous, nous… argh!)
Peut être pour bientôt?